vendredi 25 février 2011

LA RACAILLE DES BANLIEUES

             Difficile de trouver un terme adéquat pour décrire cette population. Selon les pays et les langues, on trouve des appellations qui vont de la « racaille », au pudique « jeunes défavorisés » en passant par les « jeunes de banlieue », les « borduriers », la « sous-classe » , les « sous-humains », etc. (certaines langues sont plus riches que d’autres pour les expressions imagées).

            Tous ces termes reflètent un aspect péjoratif décrivant des jeunes dont les caractéristiques majeures sont, d’abord un rejet de la société qui les entoure, ensuite une vraie colère envers cette société, et enfin un refus de toutes ses normes, ce qui conduit au conflit avec cette société. Un conflit qui se traduit automatiquement par la seule forme d’expression qui reste à des jeunes dont la personnalité est plus écorchée qu’épanouie : la délinquance et l’incultisme.
Le plus grand nombre de ces jeunes en mal vivre est issu de l’immigration, ce qui amène les populations locales à les assimiler selon leurs origines (« arabes » en Europe, .noirs ou latinos aux Etats-Unis, pakistanais en Grande Bretagne, etc.).
Ce phénomène renforce chez ces jeunes le besoin de se sentir épaulés par une autre communauté puisque la société dans laquelle ils vivent les rejette, c’est ainsi que les jeunes portoricains s’affichent « latinos » comme les jeunes maghrébins « s’affichent » islamistes. Bien sûr, des récupérateurs exploitent leur mal vivre, les uns en les unissant par des mouvements fascistes, d’autres, par des mouvements mafieux ou religieux, et tentent de les manipuler pour leurs intérêts. Par exemple, certains de ces jeunes en Europe se disent et se sentent « islamistes », alors qu’ils n’ont jamais ouvert le Coran et seraient bien incapables d’en respecter l’esprit s’ils le lisaient. Tout ce qu’ils font c’est appliquer quelques préceptes qui suffisent à leur procurer le sentiment d’être islamiste, comme la prière ou porter le tchador pour les femmes.
Ces manifestations ne sont en rien religieuses, elles iraient même plutôt contre l’esprit du Coran, mais permettent à ces jeunes d’avoir le sentiment d’appartenir à une société qui les reconnait tout en défiant celle qui les refuse,  raison pour laquelle de nombreux jeunes d’origine différente rejoignent aussi ces communautés. N’ayant jamais étudié le Coran, ils se contentent d’écouter des brailleurs qui, eux, choisissent des extraits de ce livre et les interprètent à leur manière personnelle, comme le font tous les responsables religieux.
Aujourd’hui, dans le monde, l’islamisme apparait comme un  mouvement s’opposant à la société occidentale, non pas parce que des dirigeants islamistes l’ont voulu ainsi, même si ça arrange certains, mais parce que le club Bilderberg l’a voulu : pour participer à la génération du chaos, quelle meilleure technique que celle qui consiste à monter une partie de la population contre l’autre ? L’islamisme n’est qu’une religion, et ses préceptes sont quasiment identiques à toutes les autres, mais nos médias l’ont transformé en mouvement de révolte, inventant des Al Qaeda, des attentats islamistes, etc.
Là où il n’y a pas d’émigrés qui permettent ce montage, le club Bilderberg utilise les factions présentes. Ainsi, ils financent les chiites pour s’attaquer aux sunnites, et vice versa, ils manipulent pakistanais et hindous, ouigours et chinois, voire flamands contre wallons, pauvres contre moins pauvres…n’importe quelle opportunité est bonne, religieuse, culturelle,  ethnique, linguistique ou sociale, pourvu qu’elle aboutisse au chaos social, car c’est le chaos qui justifie l’intervention de la force, et c’est ainsi que s’instaurera le « Nouvel Ordre Mondial ».

Alors, l’intérêt étant d’augmenter encore la puissance de ce mouvement « islamiste » dans les pays européens, d’augmenter encore le malaise général de ces jeunes, de fomenter chez eux encore plus de haine et plus de révolte envers leur société,  comment l’obtenir aisément ?  La réponse est devant nos yeux, c’est une manipulation classique mais qui fonctionne toujours : cela s’appelle « REPRESSION » et « INJUSTICE ».
L’une parmi les injustices les plus efficaces pour provoquer l’effet de haine et susciter des mouvements de masse, est la DISCRIMINATION.  Voilà pourquoi, aux Etats-Unis comme au Canada, en France comme en Italie, les « autorités légales » renforcent l’oppression policière et les injustices envers les membres de ces communautés. 1) cela renforce ces communautés elles-mêmes, 2) cela permet de développer des mouvements fascistes opposés, et aucune des factions ne se rend compte qu’elle n’est que le résultat d’une manipulation.

Au regard du nombre de ces jeunes, et dans tous les pays, il est évident que le problème a été généré par la société. Ce ne sont pas des jeunes « marginaux », c'est-à-dire quelques uns différents parmi une masse, mais une grande majorité souffrant de mal vivre dans cette société. Evoquer les raisons ne servirait qu’à préparer la société à ne pas répéter ses erreurs pour la prochaine génération, ce n’est pas l’objet de ce site, qui est plutôt de préparer le futur, de trouver une solution à ce problème général, que ce soit dans la banlieue de Bogota ou celle de Paris, à Londres ou à Moscou.

A l’inverse de beaucoup de commentateurs, je ne crois pas tant intéressant de dénoncer leurs défauts, déjà bien connus, que de chercher leurs qualités et comment les utiliser pour le bien commun.

Ces jeunes, en raison de leur mode de vie « en marge » ont développé des qualités inhabituelles. Par exemple, beaucoup seraient capables de rivaliser avec les meilleurs politiciens quant à la capacité de soutenir un mensonge contre toute évidence. En dehors de qualités négatives, il en existe d’autres qui, elles, peuvent être exploitées pour le bien commun, ce qui aurait alors l’avantage de permettre une véritable « intégration » : par exemple, la plupart d’entre eux sont « hypersensibles » à l’injustice, dotés d’une excellente logique, capables d’appréhender ou d’évaluer très rapidement des situations ou des fonctionnements, et sont les plus aptes de toute la société à déceler et évaluer les vrais motifs de non intégration, donc aussi les plus aptes à résoudre le problème pour le bien de tous. Dans le concept démosophique, ils représentent des acteurs de premier plan, car un regard neuf, et naturellement critique, est ce dont la société a le plus besoin lors de l'audit initial.